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        Cimande de Bogor

                   et

    Cimande Pusaka Medal

Quand on se réfère au style Cimande ou de ses variantes, on renvoit à un ensemble de techniques basées sur de la self defense et une utilisation prépondérante des bras.
Cette importance de l'emploi des bras est dûe au terrain (boueux après la pluie, ou dur et caillouteux)  lequel, dans ces régions de l'indonésie ne rend pas aisées les techniques de jambes « classiques » telles qu'existantes dans le karaté, le kick boxing , le taekwondo etc...

Le Cimande aurait été crée par Embah Kaher il y a environ 250 ans et s'est diffusé dans la région de Java Ouest principalement. 
Comme l'affirme l'anthropologue Gabriel Facal dans son article intitulé : Autorité et transmission à travers la relation ainé-cadet. L'école de penca Cimande Pusaka Medal à Banten (Indonésie). (§§ 16 et 17 ): 

Le terme « Cimande » renvoie à l’un des courants de penca les plus anciens de Java Ouest. Cimande désigne la localité d’où est issu le courant de penca, une région de montagne où s’étagent d’amont en aval trois villages, distinctement valorisés par rapport à leur proximité avec une source située en amont et d’où sourd une rivière elle aussi appelée Cimande. Le courant aurait été créé par Embah Kaher après que son épouse lui ait montré les mouvements de combat qu’elle aurait observé entre un tigre et des singes, lorsqu’elle était partie laver du riz dans la rivière.
Le nom Cimande est composé du terme ci qui signifie « eau » et de mande « mère ». Les pratiquants disent que le toponyme se réfère à la source nourricière et qu’il résulte en même temps de la contraction de cai iman nu hade, l’« eau pure qui permet les ablutions rituelles des musulmans fidèles ». 

Le système de l’école Cimande Pusaka Medal est lui de la région de Banten à Java Ouest. Il a été crée dans les années 1950 par Abah Djahari et est un descendant du style Cimande originel. Comme l'explique encore G.F. dans le même article cité plus haut concernant le nom de cette école (paragraphe  17)  : 
«Accolé au terme « Cimande », le terme « Pusaka » exprime la volonté de revendiquer l’ancienneté de l’école, le pusaka désignant un objet ou une entité investis de propriétés surnaturelles, ancestrales, et qui se transmettent à travers le lignage. Enfin, le terme « Medal » implique l’idée d’une diffusion vers l’extérieur. ». 

Le cimande pratiqué à Bogor utilise des frappes relativement lourdes des membres supérieurs, tandis que dans le système cimande pusaka medal, les frappes seront plus rapides et basées sur un système de jeu de bras appelé « Kelid » consistant en diverses frappes, blocages, esquives et contres enchainés à deux et permettant par repétition d'acquérir des reflexes sensori-moteur pour la self défense.

 

Le panel technique de l'école cimande pusaka medal se présente de la manière suivante : 

 

  • 21 kelids 

  • 3 langkah : déplacements  spécifiques   de combat  

  • 6 Rangkuman : résumé des 17 kelids

  • 4 Pepdangan

  • 1 Kolewang

  • 1 Rickesan autre résumé de Kelids

  • 5 igelan : danses 

  • Des jurus avec armes (seules ou doubles) 

  • Des jurus pembukaan (beaucoup)
     

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